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L'opération iranienne en Israël: Simple mise en garde ?

L'Iran avait averti qu'elle ne resterait pas passive et qu'une riposte allait être menée, après l'attaque contre son consulat à Damas, le 1ᵉʳ avril, où sept membres du corps des Gardiens de la Révolution ont perdu la vie, dont deux hauts gradés.

Ainsi, dans la nuit du samedi 13 avril, des centaines de drones et de missiles ont été tirés, depuis le territoire iranien mais aussi depuis d’autres pays de la région par les alliés de la République islamique, vers Israël. 

Invité de "Ahla Sbeh", l'ambassadeur d'Iran en Tunisie, Mir Masoud Al-Husseinian, a insisté sur le fait qu'il s'agissait d'une mise en garde et non d'une attaque.

Il a, également, précisé que l'Iran avait ciblé deux sites spécifiques : une base aérienne israélienne dans le Néguev visée par des missiles Khyber, parce qu'elle a été utilisée comme point de départ pour une attaque contre le consulat iranien à Damas, ainsi qu'un centre de renseignement militaire sur le mont Hermon. Cette offensive était aussi une réponse aux nombreuses attaques israéliennes contre les positions iraniennes en Syrie.

"L'opération n'avait pas pour but de cibler les villes israéliennes ou les citoyens", a souligné l'ambassadeur d'Iran.

Il a, par ailleurs, noté que si Israël répond à cette attaque iranienne, cela sera très limité. En revanche, si tel n'était pas le cas, la réplique de l'Iran serait beaucoup plus significative.

Concernant la réaction de pays arabes, notamment la Jordanie, qui ont intercepté des drones iraniens se dirigeant vers Al Qods, l'ambassadeut a déploré ce geste, le qualifiant de honteuse.